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Eloge de la défaite  

giselius 51M
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11/8/2020 9:14 am
Eloge de la défaite


Cela remonte à pas mal d’années. A l’époque des trains de nuit. Je devais rejoindre des amis à un camping, à l’autre bout de la France.
Quand on montait à bord d’un train et que l’on investissait le premier de ce qu’on appelait compartiment pour s’apprêter à y passer la nuit , on pouvait s’autoriser à toutes sortes de fantasme sur une belle inconnue que le hasard pouvait vous envoyer. Mais ça n’arrivait jamais
C’est en spéculant sur l’âge ou le physique de l’éventuelle belle que l’arrivée d’un quinquagénaire, d’origine maghrébine brisa tout espoir.
Il me demanda s’il pouvait s’installer dans ce même compartiment ce que la politesse me dictait d’approuver malgré moi.
J’essayais tant bien de mal de me consoler quand tout naturellement il cru tout à fait civil d’engager la conversation : le fait de devoir en plus donner le change augmentait ma frustration.
Nous parlions de banalités, et j’attendais les silences libérateurs.
Ce dont je me rendais compte c’est qu’au fil des échanges plus ou moins subits, l’homme en question s’aventurait à quelques flatteries, qui furent pour moi le comble de cette situation non souhaitée.
Elles devenaient toujours plus ambiguës, et alors que le train était parti depuis plusieurs longues minutes je réalisais que ce qui était devenu un supplice devait encore durer des heures.
J’en étais à espérer qu’une tierce personne, quelle qu’elle soit, arrivât dans ce fichu compartiment, mettant fin à mon inconfort grandissant.
Mais au lieu de cela, je voyais l’homme<b> mature </font></b>gérer avec malice l’espace qui nous séparait.
Il finit par prétexter un compliment sur mes cheveux pour tendre la main vers mon visage et en attraper une mèche. Ce fut trop, je me levai et accompagnai ma gène évidente à la parole lui intimant de me laisser en paix car je n’étais pas le genre de personne qu’il espérait.
Cela marqua un coup d’arrêt à ses velléités, il s’excusa tout en confessant qu’il aurait espéré que j’eusse les mêmes attentes. Il respectait ma réaction, il avait tenté sa chance voila tout.
Mon inconfort tomba d’un cran mais je n’étais toujours pas serein sachant qu’il restait plusieurs heures à partager de ce voyage avec l’opportun.
Il avait tout de même quitté la banquette que j’occupais pour s’installer en face.
Le temps passa et je m’arrangeais pour m’allonger en lui tournant le dos, dans l’idée de passer du temps en sommeil plus ou moins vigilant.
Je ressassais ma mésaventure, couché en chien de fusil. C’était un moindre mal car je ne le voyais plus et pouvais m’offrir un semblant de sécurisation, tourner vers le dossier de ma banquette, mais c’était pas idéal car je savais que dans cette position je lui exposais tout l’arrière de mon corps. Je prenais de plus en plus conscience de cette posture qui tout en soustrayant mon visage à sa vue, exposait mes fesses. C’est à alors qu’un trouble se manifesta, la cambrure naturelle de ma position suggéra paradoxalement des questions déconcertantes . Me regardait-il ? Je commençais étrangement a percevoir ma propre position comme un objet de désir. Mes joues chauffèrent, à mesure que des idées folles traversaient mon esprit. J’étais évidement à milles lieues de remettre en question la fermeté que j’avais su courageusement lui opposer. Mais je questionnais l’autre issue, et se faisant j’accroissais mon trouble, et l’assaut de pulsions masochistes. Je me surprenais à accentuer très imperceptiblement ma cambrure, pour entretenir ces expériences de pensées folles. Mais j’aggravais mon cas, mon esprit vagabondait toujours plus, jusqu’à l’hypothèse de baisser tout bonnement ce froc. Je réalisai tout ce que cela impliquait, ce n’était pas qu’une simple exhibition. Quelle folie, mon orgueil et ma raisons reprirent le dessus. Suis-je personne a renoncer aussi aisément à me certitudes ? J’avais si sûrement remis de la distance avec ce Monsieur dont les aspirations sont si éloignées de ce que je suis.
Cette digue cependant s'ébranlait quelque peu à mesure je laisser divaguer mon imagination ... jusqu'à finir par voler en éclats ; oui montrer mon cul à cette homme n'était pas sans conséquence dans ce contexte. Mais l’évidence était là, j’étais excité . Ma queue n’en durcissait que d’avantage. Oui les prétentions de cet homme avaient fini par m’exciter, et le pire, c’est que j’avais envie irrépréssible qu’il le sache.
Par manque d’audace, je dandinais, prétextant de chercher ma position, mais dans l’espoir tout autre de lui suggérer de reprendre culot en main. Sa proie n’avait jamais été aussi vulnérable.
Seulement voila, j’avais été ferme tout à l’heure. J’avais passé ma chance, et à présent sa politesse et respect étaient ma nouvelle frustration. Mes dandinement pitoyables n’y faisaient rien. Il ne le savait pas, mais il aurait pu carrément me défroquer d’un coup sec et ma seule réponse aurait été de me cambrer en forme de rédition.

J’ai dit non avec autorité, mais je dois en rabattre, j’en meurs d’envie.
Mon corps tergiverse, mon coeur bats la chamade, je suis terriblement frustré et libère une franche bandaison, je veux que la situation m'échappe et qu'elle ne me laisse plus d'échappatoire. Ça y est, je suis vaincu, dans un geste de total abandon je déboucle ma ceinture, baisse pantalon et caleçon, me hisse sur les genous, la tête plaquée sur la banquette et la croupe en l’air dans une position de levrette aussi exagérée que possible.
Un courant d’air caresse subitement cet entre-fesse libéré désormais de tout textile laissant cette agréable sensation de dénuement.
Qu’est ce que c’est bon cette position que je voudrais grotesque et humiliante, pour l’affront de m’être précédemment refusé à lui.
Plus rien ne suffit, d'un zèle soumis, j’achève de tirer ces désormais encombrants textiles jusqu’aux chevilles, tout doit concourir à la sensation d’offrande envers mon vainqueur.
Ma queue presque douloureuse de turgescence pend à l’air libre, à sa vue comme la preuve d’une volonté mise au garde à vous.
Qu’est ce que c’est bon de ne plus être qu’une croupe totalement impudique à sa merci.
je suis tellement cambré que mon vainqueur peut probablement contempler sans peine mon anus. Peu importe ce qu’il va faire, je me surprends à espérer que ça claque sèchement, comme une punition. Mais c’est lui qui décide désormais.

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